Saturday, July 17, 2010

ALAIN JACQUET








ALAIN JACQUET
_____________

Peintre français

Né le 22 février 1939 à Neuilly-sur-Seine
est mort le 4 septembre 2008 à New York.

En 1992 il épousa Sophie Matisse, arrière-petite-fille
d'Henri Matisse.
Avec Sophie Matisse il avait une fille,
Gala Jacquet-Matisse, née en 1993.

"""""""""""""""""""""""""""""""""""""""

Son oeuvre est classée dans le mouvement de:
"La Nouvelle Figuration"
ou "Figuration Narrative"

Á New York sa peinture deriva au Pop-Art
____________________________________________



"Cycle Patchwork in Progress"

Exposition Tableaux, 1962-1970
du 24 février 1999 au 23 mai 1999
_________________________________


Alain Jacquet réalise sa première exposition en 1961 à la Galerie Breteau à Paris.

Il y présente des «Cylindres» d'un mètre et demi de hauteur fondés sur la juxtaposition abstraite de couleurs vives qui s'opposent à l'esthétique
de l'École de Paris.

Ces choix chromatiques jouent aussi un rôle essentiel dans les «Images d'Épinal»
et les «Camouflages» (1962-63) –avec une mutation décisive cependant- puisque
dans les deux cas les rapports plastiques étaient soumis à une réflexion sur
la communication de masse:

Les œuvres d'art (de Matisse, Bronzino, Michel Ange, Picasso,
Lichtenstein, etc.) auxquelles il superpose, dans la série
des "Camouflages", une autre image abstraite ou figurative sont
pour lui l'équivalent de cartes postales et ne diffèrent donc
pas spécifiquement des statuettes de plâtre Walt Disney
qu'il soumet au même traitement.

Avec ces deux séries Alain Jacquet se rapproche des premières expériences
du 'Pop art' américain (Jasper Johns, Lichtenstein, Warhol, etc.).
Mais il se distancie de l'attitude 'pop' qui revient selon lui à faire «le constat d'une esthétique de 'supermarché'».

Cette forme de distanciation apparaît nettement dans «Camouflage Jasper Johns» où il superpose à une copie de «Three Flags» de Johns le Logo de Pathé, avec son fameux slogan, «La Voix de son maître».

À partir de 1964, Alain Jacquet commence à utiliser la sérigraphie,
le plus souvent avec des trames grossières (très difficiles à obtenir
à l'époque) qui font que l'image disparaît si le spectateur se rapproche
de la toile.

L'expérience sera rééditée avec plusieurs modèles:

(«Olympia» de Manet, «La Source» d'Ingres, etc.),
mais elle atteint d'emblée son plus haut niveau avec la réinterprétation
du «Déjeuner sur l'herbe» (1964), que Alain Jacquet avait prévu de tirer
à cent exemplaires,... «l'idée étant de faire un tableau comme une voiture
produite à la chaîne».

À la différence de Lichtenstein chez qui la trame n'est pas photomécanique
mais simplement imitée, Alain Jacquet se livre alors à un véritable travail d'exploration des ressources propres aux procédés de reproduction mécanique.

Il le fait en variant les formes de tramage, en augmentant la taille des
points ou de l'image, ou encore à la manière du 'blow-up' en agrandissant
une portion de l'image comme dans les «Portrait d'un homme» (1964); et cela
parfois jusqu'à l'abstraction comme dans «Limite béton-eau» (1964).

Avec les «Sacs de jute» (1968) et le «Parquet» (1968) Alain Jacquet joue
plus particulièrement sur la distance que la trame crée par rapport à la représentation mimétique.

Les sérigraphies de la « Série Bulldozer » (1973) sont le meilleur exposé
d'un travail sur la différenciation des trames.

Si Alain Jacquet isole pendant quelque temps le point pour jouer sur l'analogie
avec le Braille et pour produire une série d'œuvres qui posent différemment le problème de la lisibilité, il revient rapidement à des recherches de trames qui aboutissent aux «Visions».

Ces œuvres qui superposent des reproductions d'œuvres d'art à des vues de la terre depuis l'espace, qu'il a obtenu de la NASA, sont sérigraphiées puis retouchées à l'huile.

Pour les grandes figures cosmologiques qu'il réalise à partir des années quatre-vingt, Alain Jacquet revient à des procédés strictement mécaniques.

L'informatique est aussi l'outil qui lui permet de donner à ces images de planètes des configurations inspirées par une géométrie post-euclidienne qui résonnent d'archétypes du désir.






=========================









Relation des PHOTOS:
_____________________

« Portrait of Man », 1964
cellulosique sur toile, mauve, vert, noir, procédé sérigraphique, 28 exemplaires ; 162 X 114 cm
coll. D. et J. Runnqvist, Genève

Alain Jacquet, « Le Déjeuner sur l'herbe », 1964
diptyque, sérigraphie sur toile ; 174 X 96 cm chaque partie

coll. Mamco Helmut Federle, « Name without M », 1980
dispersion sur toile ; 204 X 304 cm
coll. Banque Cantonale de Genève

« Camouflage Walt Disney », 1963
huile sur toile ; 100 X 81 cm
coll. particulière

« Camouflage Lichtenstein Roto Broil », 1963
huile sur toile ; 200 X 250 cm
coll. particulière






=================================











...

0 Comments:

Post a Comment

<< Home